dimanche 1 juillet 2018

Traduction arabe-français vidéo 96

Pourquoi l'arabe devrait être la langue la plus parlée au monde et pourquoi elle ne l'est pas ?

Selon le site d'apprentissage des langues Babbel, la langue arabe serait la 5ème la plus parlée au monde avec 250 millions de locuteurs natifs (bien que chacun parle son dialecte respectif dans son pays, dialectes dérivés de l'arabe mais qui varient grandement selon la distance qui sépare les différents pays arabes).

Le chinois est la 1ère langue (1, 2 milliard), suivi de l'espagnol (400 millions), l'anglais (360 millions), le hindi (260 millions). Ce classement ne prend en compte que les natifs.

Mais l'arabe arrive en 4ème position si l'on considère le nombre de gens dont l'arabe est la deuxième langue. On a le classement suivant selon le site infoplease.com : 1) chinois (1,5 milliard), 2) espagnol (512 millions), 3) anglais (1,1 milliard), 4) arabe (447 millions) et 5) hindi (380 millions). L'anglais ayant moins de natifs que de gens dont c'est la deuxième langue se classe en troisième position.

L'islam est un bon vecteur de la langue arabe puisque la prière et la récitation du coran se font en arabe.

De plus, de nombreux sites s'accordent à dire que l'islam est la religion avec la plus grande croissance et qu'elle dépassera toutes les autres dans un futur proche. Même si personnellement, je pense que l'islam est déjà la religion la plus pratiquée dans le monde, quantitativement et qualitativement. Ceci m'amène à dire qu'il n'est pas normal que si peu d'efforts soient déployés pour faire en sorte que l'arabe devienne la langue dominante de la planète.

Nous sommes la religion du livre par excellence et nous enregistrons des taux d'analphabétisme honteux dans les pays arabes mêmes. Si nous ne réglons pas ces problèmes sérieusement nous ne pouvons pas prétendre diffuser cette noble langue.

Pourtant nous sommes ceux qui avons le plus de raisons valables d'apprendre et de diffuser notre langue, l'arabe. La langue arabe restera fidèle à elle-même et étudiée jusqu'à la fin des temps car c'est la langue de l'islam et l'islam ne disparaîtra qu'avec la disparition du dernier musulman.

L'arabe est une belle langue d'une grande logique. Le fait qu'elle apparaîsse difficile à apprendre est surtout dû au fait qu'elle est mal enseignée notamment quand elle est enseignée à des non-arabophones. De nouvelles méthodes s'imposent.

Une des raisons qui entravent sa diffusion est le fait que les Arabes eux-mêmes s'en foutent (excusez l'expression) de faciliter la diffusion de celle-ci. Ils se complaisent dans leurs dialectes et n'hésitent pas à rire au nez des étrangers qui font l'effort de vouloir parler arabe avec eux en arabe classique. L'étranger souvent abandonne car il s'est senti humilié et l'Arabe (chauffeur de taxi, employé, simple habitant...) continue sa vie dans son cocon sans prêter le moindre intérêt aux conséquences de son insouciance et à la sensibilité qu'il a pu heurter. IL FAUT QUE ÇA CESSE. Il faudrait que chaque Arabe se transforme en ambassadeur de la langue arabe. Sourire ou rire au nez de quelqu'un qui fait l'effort de parler avec vous et qui cache une grande soif d'apprendre, c'est quasiment un crime. Offrez de votre temps vous Maghrébins, et autres arabophones, répondez aux questions des étrangers qui veulent apprendre. Si vous ne savez pas répondre, orientez-les vers des gens qui savent.


La paresse et l'analphabétisme ne sont pas des choses à fêter. Même analphabète, j'imagine que l'on peut comprendre cela. Dans des pays comme l'Indonésie, la Malaisie, et sûrement d'autres, ils organisent des débats en arabe régulièrement autour de plein de sujets de société. Pourtant l'arabe n'est pas leur langue. C'est donc la mentalité qu'il faut changer, réformer.

Voilà un premier jet sur pourquoi il me semble que l'arabe ne se diffuse pas assez. Même si je comprends que les Arabes puissent avoir d'autres priorités, rien n'excuse leur comportement face à la soif d'apprendre de l'étranger, leur complaisance dans la paresse et l'insouciance. Si nous réalisions que l'on parle de la langue du Coran et que l'on rit quand elle est utilisée par un étranger pour s'exprimer et apprendre et que l'on lui oppose les dialectes pleins d'influences étrangères et facteurs de division, nous pourrions alors réellement considérer la nécessité d'un changement radical dans un domaine qui semble anodin mais qui est des plus cruciaux.